Poème pour l’ouïr

Si tu m’écoutes, qu’entends-tu ?
Est-on trop loin pour dialoguer ?

L’écart tue-t-il l’écoute ?
Et le dire, alors : jusqu’où se rend-il ?
À quelle limite porte-t-il ?

Une plaine est sans vivant
Si ce ne sont les graminées
Les insectes sourds
Survolant les fleurs de trèfle
Ou rampant sous le couvert des feuilles

Et le ciel bleu lacéré de blancs cotons

Qu’oit-on depuis la hauteur et
L’horizontalité d’entre les arbres ?

1 réflexion sur « Poème pour l’ouïr »

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